Pape Diouf reste perplexe sur Vincent Labrune
Présent sur la scène médiatique depuis plusieurs semaines, Pape Diouf est revenu à un sujet plus classique : l’OM et ses relations avec Vincent Labrune.
Le dirigeant sénégalais a tout d’abord été interrogé, par le journal La Provence, sur la déclaration choc de Margarita Louis-Dreyfus après le PSG-OM en Coupe de France. Conscient que le message de la propriétaire de l’OM s’adressait en partie à lui, Pape Diouf n’est pas dupe : « On a effectivement dit que ces propos s’adressaient à Bernard Tapie et à moi-même. Mais je connais assez Margarita Louis-Dreyfus, une femme sensée et digne d’intérêt, pour savoir que si elle a quelque chose à dire, elle s’adresse directement à la personne. Son problème, c’est qu’elle n’a pas des sources d’informations diverses et variées. On connaît la seule source dont elle dispose. Et il est de l’intérêt de cette personne de présenter les faits comme ça l’arrange. »
Et sans surprise, cette « personne » n’est autre que Vincent Labrune, l’actuel président de l’OM qui a succédé à Jean-Claude Dassier en juin 2011.
Le départ douloureux de l’OM
Parti en 2009 de l’OM, Pape Diouf va profiter de la sortie de son autobiographie (« C’est bien plus qu’un jeu ») pour revenir sur son départ forcé : « C’est en effet un départ subi, dans la mesure où on avait gangrené l’environnement dans lequel j’évoluais. Ceux qui avaient mis en place cette situation attendaient que je dise « oui » à tout. Ils souhaitaient que j’obéisse à ce qu’ils rapportaient comme étant la volonté de Robert (Louis-Dreyus). Lequel n’envoyait jamais qui que ce soit pour faire passer ses messages. Lequel s’est éteint huit jours après mon départ. C’est dire si cet homme-là, qui a eu d’autres combats à mener, avait en tête de faire partir Pape Diouf… Dans cette affaire, j’ai choisi de ne pas être un béni-oui-oui. »
Les relations avec Vincent Labrune
Malgré tous cela, Pape Diouf clame haut et fort sa volonté de ne pas entrer dans une « guerre » médiatique avec Vincent Labrune : « Je ne suis pas dans une logique de règlement de comptes. Avec lui, on a eu des combats. Je pense avoir mené ces combats à visage découvert, sans masque. Ce qui n’était pas son cas. Lui se réfugiait derrière l’expression « l’entourage de Robert a dit »… »
Mais l’ancien président Marseillais s’est tout de même estimé choqué par le manque d’ambition de l’OM : « Que l’écart se creuse avec le PSG, on peut le comprendre. Mais pas avec les autres ! L’OM reste une entité forte, au potentiel exceptionnel. Je ne trouve donc pas légitime qu’on nous parle de cinquième place. On doit impérativement viser le podium chaque année. Sinon, c’est insulter la tradition du club le plus populaire de France et son formidable public. ».