OM – PSG : Paris attendu de pied ferme
Toute la France l’attend, le Classico ! Ce match qui déchaine les passions, OM – PSG. Et les circonstances ne sont pas là pour atténuer les choses, loin de là. Car à 8 journées de la fin de saison, en plein sprint final, c’est un match capital pour le titre qui aura lieu ce dimanche 5 avril.
Cette saison
Nous sommes à la 30e journée et Paris vient tout juste de passer leader (59 pts et une différence de buts de +27) pour la première fois de la saison. Marseille est 3e (57 pts et une différence de buts de +29) à deux petits points des parisiens et aura donc l’occasion de leurs passer devant en cas de victoire et ainsi continué à rêver de titre ! Dans le cas contraire, l’OM accuserait un retard de 5 points sur le PSG et du même coup plomberai fortement ses chances de titre. On comprend mieux pourquoi Mario Lemina parle de finale.
Si l’on regarde le classement des matchs à domicile Marseille est toujours 3e mais Paris n’est que 4e du classement extérieur. Un détail qui prouve bien que le PSG n’est pas si souverain loin du Parc Des Princes. De plus l’OM est la meilleure attaque du championnat avec 60 réalisations dont 30 au Vélodrome alors que Paris n’a marqué que 21 fois hors de ses bases pour un total de 55 buts cette saison (3e attaque de Ligue 1).
Les olympiens aiment jouer à domicile et ça se voit 73% de victoire et 13% de match nul cette année alors que les joueur de la capitale éprouvent plus de mal en province, 33% de victoire et 47% de nul. Si les 3 derniers matchs soulignent ce problème parisien (3 matchs sans victoire lors de leurs 3 derniers déplacements, série en cours), les marseillais affiche la même anomalie à domicile. Alors à qui la trêve profitera le plus ?
Statistiques (par match)
(dom) OM PSG (ext)
(2,33) 1,9 Points 1,97 (1,47)
(2) 2 Buts 1,8 (1,4)
(17,9) 15,9 Tirs 12,9 (12,5)
(6) 6 Tirs cadrés 6 (6)
(0,87) 1,03 Buts encaissés 0,93 (1,2)
(11,2) 11,8 Tirs concédés 10,1 (11,5)
(7) 6 Corner 4 (3)
(486) 474 Passes 657 (654)
(84%) 83% Passes réussies 88% (87%)
(59%) 58% Possession 64% (65%)
(14,6) 16 Interceptions 16 (14,9)
(55%) 51% Duels aériens gagnés 60% (58%)
(14) 15 Fautes subies 15 (15)
(12 ,6) 14,6 Fautes 11,5 (12,3)
(1,2) 1,6 Cartons jaune 1,6 (1,5)
Un peu d’Histoire
71 classicos ont eu lieu en Ligue 1, Marseille en a remporté 31 pour 17 nuls et 23 victoires parisienne. On ne peut trouver que 6 victoires du Paris SG en terres phocéennes et 22 pour les locaux, 7 nuls.
En termes de buts, nous sommes plutôt gâtés avec une moyenne de 2,5 buts en Ligue 1 (2,6 lors des OM-PSG). Si l’OM a su scorer 95 fois et Paris 84 fois, au Stade Vélodrome Marseille a marqué 58 buts contre 33 pour le PSG.
La tendance est complètement en faveur des franciliens puisque sur les 10 dernières confrontations Marseille ne s’est imposé que 2 fois, a obtenu 1 nul et a subi 7 victoires de Paris qui reste d’ailleurs sur 6 victoires de rang toutescompétitions confondu ! Série en cours…
Buteurs/Passeurs lors d’un classico (encore présent au club)
Ibra en est à 6 buts dont 3 au Vélodrome
A.Ayew en est lui à 4 réalisations donc 3 à domicile
Gignac 2 buts sur son terrain
Maxwell 2 buts, 1 à l’extérieur
Cavani 2 buts lui aussi mais seulement devant son public
Van Der Wiel a 2 passes décisives à son actif dont la moitié chez ses rivaux
Les internationaux
Pas moins de 21 hommes ont été appelé en sélection, 10 coté marseillais (Mandanda, Andonian, Mendy, Romao, Payet, Batshuayi, Ayew, Sparagna, Tuiloma et Escales) alors que 11 internationaux composent les rangs parisien (Silva, Kimpebe, Matuidi, Rabiot, Pastore, Cavani, Lavezzi, Ibrahimovic, Sirigu, Verratti et Van Der Wiel).
Caractéristiques des équipes
L’Olympique de Marseille se créé beaucoup d’occasions cette année, en témoigne certains scores fleuve comme à Toulouse. Cette équipe aime les passes courtes et les attaques par les ailes. Lors des phases offensives, le jeu a tendance à pencher à gauche (39% des attaques viennent de la gauche, 35% de la droite et seulement 26% du centre). 38% des frappes phocéennes partent hors de la surface de réparation.
Au Paris Saint Germain, on confisque le ballon et maitrise le camp adverse. Le ballon tourne très bien avec des passes courtes le plus souvent et les ailiers que sont Lucas ou Lavezzi percutent beaucoup et se dédoublent souvent avec les arrières latéraux (37% des offensives partent de la gauche, 35% de la droite et 29% du centre). Un tiers des frappes parisiennes sont lancées en dehors des 16 mètres 50.
Focus sur les joueurs clé
Batshuayi rayonne sur la canebière ! 4 buts en 3 matchs (deux doublé). Redoutable d’efficacité, c’est sur son premier ballon qu’il marque lors de son baptême en sélection. Le belge avait répété ses gammes lors de la victoire olympienne au Stadium de Toulouse où Michy c’était illustré sur son premier ballon la aussi.
Coté des buteurs, Gignac (16 buts dont 8 à dom.) accueillera Zlatan (17 buts dont 6 à l’ext.). Le suédois a éclaboussé la planète foot au mois de mars par son talent (et ses frasques), 6 matchs 9 buts (deux doublé et un triplé).
Le meilleur passeur de la ligue, Payet (12 passes décisives) aura pour vis-à-vis Pastore (7 passes). Pastore … On ne compte plus ses gestes techniques qui émerveillent le public à chacune de ses prestations. Passeur décisif à Lens puis face à Bordeaux, il a même obtenu un pénalty contre Lorient. Buteur avec l’albiceleste, c’est évidement l’homme en forme du moment et possède toute les clés pour que le classico soit sien.
Avec ses 9 cartons jaunes, Verratti viendra qu’en t à lui défier Dja Djédjé qui a écopé de 6 jaunes cette saison.
Bielsa devra encore une fois trouver les mots juste à la mi-temps puisque son équipe à mis 65% de ses buts en seconde période.
Les cotes
OM @ 3,2 Nul @ 3,25 PSG @ 2,4
Les bookmakers place Paris en léger favori, mais comment dégager un réel favori lors d’un classico avec tant d’enjeu, surtout que Paris entame un véritable marathon pour un triplé (un quadruplé ?) historique en France. Le PSG devra tuer le match rapidement s’il veut s’économiser pour la suite mais l’interrogation se situe plutôt sur son niveau de jeu… Verrons-nous un PSG nonchalant made in Ligue 1 ou un PSG conquérant version Champion’s League ?