Montpellier/Lille – Gasset «j’ai mis trop de pression sur ce match»
L’entraîneur du Montpellier Hérault Sport Club, Jean-Louis Gasset, est revenu en zone mixte sur la lourde défaite de son équipe face au LOSC (0-3).
Pour le coach montpelliérain, la défaite est en partie de sa faute. Par crainte de voir un adversaire du bas du classement remonter, il aurait mal géré la pression et transmis un stress négatif à ses joueurs.
«J’ai de la colère contre moi-même. Au regard de l’état de mon équipe, j’ai mis trop de pression sur ce match. Je voulais que l’on s’en sorte dès ce match. J’ai peut-être occulté que certains joueurs n’ont qu’une quinzaine de matches en Ligue 1. Cette pression était trop forte pour eux. J’étais nerveux et mes joueurs l’ont peut-être senti. Je languissais d’en finir. Lille nous a fait une démonstration d’efficacité. Il a mis trois buts en trois ou quatre occasions. Nous avons une multitude de coups de pied arrêtés. Mais, nous n’avons jamais réussi à entrer dans ce match. C’était un jour sans.
(A propos de l’incident à la mi-temps avec l’arbitre) C’est l’aboutissement du début de match, d’un penalty un peu sévère. On voulait tellement enfoncer le clou que nous avons perdu de la lucidité. Je me suis excusé auprès de l’arbitre si certains propos l’ont égratigné. Je n’ai pas le droit avec autant d’expérience de disjoncter sur un truc comme ça. Je languis que Montpellier soit sauvé. Les résultats ne nous sont pas défavorables dans la mesure où les équipes mal classées ont perdu. Il n’est pas exclu qu’une équipe gagne trois matches.»
A 3 journées de la fin du championnat, Gasset s’est monté en pression pour pas grand chose. Il y a peu de chance de voir Montpellier entrer dans la zone des relégables. De part son expérience l’entraîneur de Montpellier a probablement eu tort de se laisser emporter par ses craintes et de les transmettre à ses joueurs. Mais en professionnels, ces derniers doivent être au dessus de cela, et ne doivent se cacher derrière cette fausse excuse pour justifier leur piètre prestation.