Ligue 1 – OM : Nouveau défaut de paiement ?
Nous vous parlions au début du mois de juillet du contentieux qui oppose l’OM au club de Sao Paulo concernant le transfert de Doria, Un problème visiblement lié à une époque durant laquelle les phocéens ne jugeaient pas utile de compléter les transactions préférant étalonner. On apprend via dhnet.be que le Standard de Lièges compte envoyer la direction Marseillaise devant la FIFA.
La fois précédente, cela concernait un défaut de paiement. Le joueur concerné ? Doria. L’intéressé ne semblait avoir aucun avenir à Marseille, mais les récents évènements (départ de Bielsa, arrivée de Michel) ont changé la donne pour lui. Il semble désormais faire partie des plans préférentiels de son coach en défense centrale.
L’affaire déclenchée aujourd’hui concerne quant à elle Michy Batshuayi, ancien pensionnaire du Standard, qui réclame pas moins de 5 Millions. Un versement qui aurait dû être effectué il y a environ deux semaines, les deux clubs ayant, à l’époque de la transaction, choisi d’étalonner les paiements.
La direction du club Belge s’est décidée à porter l’affaire devant la FIFA, car il s’agit de la « part » du joueur la plus importante détenue par le club, qui s’estime lésé dans son mercato à cause de cette affaire.
L’Equipe relaie par ailleurs les propos de son directeur général, P.Perez, qui assure que la moitié de la somme aurait été versée aux alentours du 20 août, et que le reste arrivera début septembre, avec intérêts évidemment si la FIFA choisit de trancher comme on l’imagine.
«C’est faux, un calendrier a été proposé au Standard, ce calendrier a fait l’objet d’une contre-proposition du Standard que nous honorons strictement. L’OM a toujours honoré ses dettes et je ne comprends pas l’objet de cette polémique.»
Un nouveau problème dont l’OM n’avait résolument pas besoin, le sportif se suffisant à lui-même. Un nouveau calendrier aurait été établi entre les deux clubs afin de résoudre ce problème au plus vite. Espérons pour l’OM qu’une sanction ne pointe pas le bout de son nez, et que le début de polémique n’en est pas un.