La Ligue 1 est-elle en deuxième division européenne ?
L’élimination, sèche, de l’OL en barrages de la Ligue des Champions par la Real Sociedad (0-2, 0-2), soulève des interrogations. Le 3e de Ligue 1, renvoyé piteusement chez lui par le 4e de Liga ? Le constat est amer. Posons-nous alors la question qui fait mal : le championnat Français est-il tout simplement… en deuxième division européenne ?
Un indice UEFA en berne
La chose était passée discrètement, sans qu’aucun ne s’en soucie vraiment. Pourtant le tournant était bel et bien là. Le Jeudi 2 Mai 2013, la France était passée derrière le Portugal en indice UEFA, après une victoire du Benfica en demies de la C3, faisant écho à l’élimination du PSG en C1. De la 5e à la 6e place, il y a un monde. Et plus précisément un tour de barrages en plus pour le 3e de notre beau championnat. Et oui, celui-là même qui a coûté l’élimination aux Lyonnais, si l’on grossit le trais.
Mais, lorsque l’on s’y penche, cette rétrogradation est tout simplement méritée. La situation, très étrange, est toujours la même : les clubs Français délaissent majoritairement l’Europa League, pour mieux se concentrer sur le championnat et… s’y qualifier de nouveau. Beaucoup évoquent les recettes, minimes, de la « petite » coupe. Mais là n’est pas uniquement la question ! Les coupes européennes sont une question d’image, de prestige, de reconnaissance du championnat. Une occasion de se mesurer à d’autres clubs, d’autres cultures footballistiques, un fantastique tremplin pour les joueurs. Et cela, tout le monde le renie. Une question de culture, peut-être. Une question de devoir de changement, plutôt.
Paris et Monaco, le raz-de-marée culturel
L’affirmation est sévère, mais ne peut manquer d’un (large) fond de vérité. Les investisseurs qataris et russes, en débarquant respectivement au PSG et à l’ASM, ont apporté autre chose que de l’argent : un esprit de la gagne. Cette volonté d’aller toujours plus haut. On peut facilement avancer que tout cela est bien aisé, riches qu’ils sont. Mais regardez la Real Sociedad : 43,5 millions d’euros de budget (deux fois moins que l’OL), 14 joueurs formés au club sur 22, et un football attrayant. Rien à ajouter.
Notre avenir européen dépend donc, cette année, de deux clubs : PSG et OM. Souhaitons leurs à tous deux une belle réussite, bien que l’effectif Parisien apparaisse plus taillé pour l’Europe que le Marseillais. A long terme, c’est principalement sur la Capitale et le Rocher que se reposeront nos espoirs. Si les Monégasques sont cette année privés d’Europe, peu de doutes entourent une future qualification. Là seulement, peut-être, nous repasserons en première division.
Et vous, pensez-vous que la France se situe dans la deuxième division européenne ? Avez-vous confiance en Paris et Monaco pour l’avenir ? Vous pouvez donner votre avis en commentant ci-dessous.