Les quatre vérités de Valbuena
A l’Olympique Marseille, après un 4e match sans succès des tensions se font ressentir dans le club phocéen. Cible de nombreuses critiques, Mathieu Valbuena très déçu et virulent a décidé de monter au créneau pour dire enfin ses quatre vérités en conférence de presse.
« Je suis venu en invité surprise, je vais parler pour rétablir certaines vérités. J’entends beaucoup de choses ces derniers temps. Les critiques sont injustes, on veut trouver des boucs émissaires. J’entends dire que Valbuena déprime, le malaise Valbuena, le mystère Valbuena, on dit des conneries, des choses injustes. Les critiques sur le jeu sont logiques, mais je ne peux pas laisser passer certaines choses. Je ne viens pas en victime. Il n’y a aucun malaise Valbuena, j’entends dire que Valbuena est esseulé dans le vestiaire, je n’ai de souci avec personne.
On dit que je suis esseulé, que je ne fais pas de passes à telle ou telle personne… C’est faux. Ce sont des choses comme ça, que j’entends. Quand on me rapporte ça, je n’en reviens pas. Sur les performances, je m’en fous. Le comportement, l’investissement, ça me touche. Ça fait 8 ans que je suis là, je pense que mon investissement ne se discute pas. On me reproche de penser trop à la Coupe du Monde, oui j’y pense tous les jours, mais tout le monde y pense. Ce n’est pas mal, et je reste concentré sur mon club. On veut trouver un bouc émissaire à l’OM parce qu’il n’y a pas de résultats. Qu’on dise que Valbuena est nul, pas de souci, mais il ne faut pas dire que je ne fais pas de passes ou quoi. Aujourd’hui je ne suis pas aussi performant, pas aussi bon que l’an passé, mais je travaille pour redevenir meilleur. Ça ne m’a pas touché, je voulais juste rétablir certaines vérités sur des choses qui ont été dites et qui sont fausses. » a affirmé le milieu de terrain, avant de préciser encore à propos des critiques dont il a fait l’objet: « J’avais envie de le dire, mais personnellement ça ne m’a pas touché plus que ça. »
Après cette longue mise au point, on aurait plutôt tendance à penser le contraire.