Les Girondins remercient Diabaté
C’était l’affiche la plus attendue depuis bien longtemps du côté des Girondins de Bordeaux, et d’Évian Thonon Gaillard. C’était bien ce vendredi soir qu’avait lieu la grande finale de la coupe de France.
Et pour cette grande finale, Francis Gillot avait décidé d’aligner une équipe sensiblement proche de celle qu’il avait aligné lors des demi-finales face à Troyes (1-2). Seul changement : la titularisation de Nicolas Maurice-Belay en attaque aux côtés de Diabaté, Saivet, Obraniak et Plasil. En défense, Benoît Trémoulinas et Mariano occupent les côtés alors qu’Henrique et Sané forment la charnière centrale devant Cédric Carrasso.
Du côté d’Évian, c’est également une équipe proche de celle qui a battu Lorient (4-0) au tour précédent qui est aligné par Pascal Dupraz. Le quatuor d’attaque composé de Khlifa, Sagbo, Ninkovic et Kévin Bérigaud est bien là, soutenu par Rabiu et Olivier Sorlin. Derrière, Cambon et Betao seront associés à Dja Djédjé et Daniel Wass en défense.
Pas de round d’observation dans le début de la partie. Les deux équipes se projettent très vite vers l’avant et Cheick Diabaté se crée la première grosse occasion du match (3e), de la tête sur un coup franc frappé par Ludovic Obraniak, obligeant Bertrand Laquait à la parade. Quelques minutes plus tard (5e), le Malien, seul devant le portier de l’ETG ne parviennent pas à frapper, la faute à son manque de vitesse…. À la fin du premier quart d’heure, les Bordelais dominent assez largement et Grégory Sertic voit ses deux frappes passer à côté en quelques secondes (11, 12), l’ETG n’y est pas. Les Haut-savoyards tentent de relever la tête, notamment sur coup de pied arrêté avec la tête du brésilien Betao légèrement au-dessus des buts de Cédric Carrasso (20e). Après un long moment où le rythme était clairement redescendu d’un niveau, c’est finalement les Girondins de Bordeaux qui vont ouvrir le score. Et comme si cela été écrit, c’est Cheik Diabaté qui trompe Bertrand Laquait. Le Malien, joueur le plus en vue de la rencontre parvient à éliminer le gardien Haut-Savoyard avant de pousser le ballon dans le but vide (1-0, 39e). Et alors que la mi-temps approche, Henri Saivet est à deux doigts d’inscrire le but de sa carrière, d’une reprise de volée du gauche, qui partait en direction de la lucarne de Laquait. Celui-ci réalise une parade de très grande classe. La mi-temps est sifflée par Fredy Fautrel, et ce sont les Girondins qui sont devants (1-0).
La seconde période démarre tambour battant. Cheick Diabaté obtient un pénalty et le rate devant Bertrand Laquait (48e). Dans la foulée, Yanick Sagbo parvient à égaliser à bout portant devant Cédric Carrasso (1-1, 51e). Le match devient fou, s’enflamme et les Girondins reprennent l’avantage à la marque grâce à Henri Saivet (2-1, 53e). Le Français reprend un bon coup franc de Grégory Sertic pour fusilier à bout pourtant le gardien de l’ETG, ce même gardien qui réalisera un véritable exploit en deux temps quelques secondes plus tard contre les deux bourreaux girondins de la soirée : Cheick Diabaté et Henri Saivet (54e). Alors que le rythme a largement baissé au Stade de France, les joueurs d’Évian vont parvenir à revenir une deuxième fois dans la partie, cette fois-ci grâce à son défenseur droit : Brice Djadjédjé (2-2, 70e). L’élan est du côté de l’ETG et Khlifa fait frémir le stade de France. En effet, son coup franc puissant passe à quelques centimètres au-dessus des buts de Cédric Carasso. En toute fin de match, le véritable héros des Girondins de Bordeaux Cheick Diabaté permet à son équipe de remporter la Coupe de France, la quatrième de son histoire (89e, 3-2), profitant d’une énorme erreur du trio Cambon, Betao et Laquait. Les hommes de Francis Gillot sauvent donc leur saison, et se qualifient ainsi pour la prochaine Ligue Europa.
Selon vous, cette victoire des Girondins de Bordeaux en Coupe de France est-elle méritée au vue de la saison des hommes de Francis Gillot ? Vous pouvez donner votre avis en commentant ci-dessous.
