Le retour en fanfare de Koscielny !
Cantonné au banc de touche depuis plusieurs semaines, Laurent Koscielny s’est montré décisif cet après-midi. Sérieux défensivement, il a surtout permis à Arsenal d’arracher le point du nul face à Manchester City (1-1).
Un concours de circonstance.
Il fallait avouer qu’en ce début de saison, le cas Koscielny était un mystère. Malgré une saison 2011/2012 pleine (33 matches), le français s’était retrouvé dans un rôle de joker, que ce soit avec Arsenal ou l’Equipe de France. Un concours de circonstance qui jouait en sa défaveur.
On pouvait comparer sa situation à un cercle vicieux. Chez les Gunners, Arsène Wenger privilégiait une charnière Mertesacker-Vermaelen qui avait donné satisfaction (0 buts encaissés en 3 matches). Du côté des Bleus, alors que l’association Sakho-Mbiwa était simplement sensée dépanner, elle avait finalement été reconduite. Pas de quoi inquiéter Koscielny, non, mais de quoi lui faire ronger son frein.
Une première titularisation.
Wenger, expert dans la gestion des égos du vestiaire, a tout de suite senti qu’il lui fallait faire jouer son défenseur. En le lançant d’entrée face à Manchester City, le coach des Gunners a montré à son joueur qu’il comptait sur lui, à condition que les performances suivent. Et ce fut le cas.
Solide et appliqué, Koscielny a successivement éteint Dzeko, Agüero et Tevez. Il a également, une fois de plus, montré que sa capacité à se projeter vers l’avant pouvait tirer son équipe vers le haut. Son but, à la suite d’un corner mal repoussé par la défense de City, a libéré un Arsenal qui manquait de réalisme. En fin de match, l’international français s’est même permis une talonnade pleine de technique, et ce devant sa surface, au milieu de plusieurs Citizens. Respect.
C’est donc face à un problème de riche que va se retrouver Arsène Wenger. Après un match pareil, pourra-t-il sortir Koscielny du prochain onze de départ ? Qui de Mertesacker ou de Vermaelen a du souci à se faire ? Réponse le 29, contre Chelsea.