C1 – Real : Ramos, l’homme providentiel
Ses deux buts contre le Bayern, mais aussi et surtout celui inscrit à la 93ème minute face a l’Atlético hier soir, auront été décisifs dans la conquête de la Décima tant convoitée par le Real Madrid.
Sergio Ramos, ce héros. Avec le côté épique qu’un tel statut implique. Au club depuis 10 ans, réputé comme dur sur l’homme et au jeu de tête reconnu, titré avec la Roja mais affamé de Ligue des Champions comme le reste de ses coéquipiers, régulièrement décrié pour sa roublardise dans les regroupements et même remplacé par Pepe ou Varane plusieurs fois cette saison. Au bout du compte, peu importent tous ces éléments perturbateurs. Le Comanche a su s’élever plus haut que tout ça, plus haut que la défense de l’Atlético, plus haut que les rêves les plus fous de tous les supporters de la Casa Blanca.
Déjà décisif lors de la demi-finale face au Bayern Munich, où ses deux coups de têtes avaient propulsé les Merengues en finale aux dépens du tenant du titre, Ramos a cette fois-ci attendu la dernière minute du temps additionnel pour réaliser l’exploit qu’en vérité tout le monde attendait. Laissant le privilège du but de la victoire à Gareth Bale, autre héros du match, il a su arracher la prolongation et venir ainsi à bout du mental en acier des hommes de Diego Simeone. « Le but de Ramos nous a fait beaucoup de mal », admettait Juanfran à l’issue du match, un avis repris par l’ensemble de ses coéquipiers.
On attendait la BBC, on aura eu « Cuqui ». Si Bale et CR7 y ont été de leur but, qui compteront forcément dans l’histoire du Real, c’est bel et bien Sergio Ramos qui incarnera, et pour longtemps, la légende de la Décima.
Lo bueno se hace esperar. La recompensa al trabajo, esfuerzo, sacrificio de tantos años. Reyes de Europa! Hala Madrid pic.twitter.com/aICgcb97y4
— Sergio Ramos (@SergioRamos) May 24, 2014