Home La Chronique (presque) parfaite LCPP : C’est le Football qu’on aime !

Retrouvez-moi dans ma chronique « la chronique (presque) parfaite » ou plus simplement LCPP très régulièrement. Ce n’est pas une chronique avec date ou horaire fixe, elle est faite en fonction de ce qui se passe dans le monde footballistique et de ce que j’ai envie de traiter. Aujourd’hui il me paraissait important d’évoquer…..

 
Ces deux demi-finales m’auront fait beaucoup de bien au moral. Après tout ce tapage médiatique autour de l’équipe de France et leur prestation générale plus que « moyenne » dans cet euro, j’en avais presque oublié ce qu’était le football, sa beauté ainsi que ses émotions. Et ces deux matchs m’ont permis de retrouver ces aspects….

 
Italie, à prendre comme exemple !

 

Si quelqu’un avait prit comme favoris l’Italie avant l’euro, on l’aurait surement prit pour un fou ! Personne n’y croyait, à part peut être les joueurs eux-mêmes et quelques supporters, et encore rien est moins sûr surtout après la cinglante défaite en amical contre la Russie (3-0 le 1er juin). De plus juste avant le début de ce championnat d’Europe 2012, les transalpins étaient encore plongés – encore une fois – dans un scandale de matchs truqués. Cela aurait pu gêner considérablement leur début d’Euro, mais au lieu de se désunir s’est tout l’inverse qui s’est produit. Ce qui s’est encore vu contre l’Allemagne, qui a dû totalement déjouer, la faute à une grande prestation italienne.

 
Et c’est sur ce point que je constate une cruelle différence entre cette équipe d’Italie et notre sélection, dans la difficulté, ils ne sont que meilleurs. On ressent tout l’amour de la patrie, et toute la fierté de porter le maillot dans leur façon de jouer mais surtout dans leur façon de chanter l’hymne. Buffon les yeux fermés, la main sur le cœur, chantant à vive voix comme tout le reste de l’équipe. Pourtant ils se trouvaient un peu comme l’équipe de France, avec un bilan depuis 3 ans en demi-teinte et un mondial raté.

 

 

Et cet état d’esprit s’y est retrouvé dans le jeu italien. A chaque ballon perdu, on voit l’axe du terrain se refermer automatiquement grâce au travail combiné de Montolivo et de Marchisio, et tous se battent pour le récupérer aussitôt, comme si il en allait coûter de leur vie. Je n’ai pas envie de ne faire que le parallèle avec l’EDF, mais le constat est frappant. L’envie est tout autre, et la détermination encore plus encore. Cette équipe s’appuie sur une défense héroique. Balzaretti et Chiellini enchaînant les montées sur leur côté respectif c’est Daniele De Rossi qui vient suppléer numériquement les deux latéraux, pour ne pas laisser Barzagli et Bonucci – exceptionnel – seul en cas de contre-attaque. Et devant un trio fait son œuvre, Pirlo à la baguette qui décroche sans cesse, Cassano qui créé des appels de balle dans la profondeur, et le très spécial Mario Balotelli, en finisseur, auteur d’une demi monstrueuse ! Et tout ce groupe s’appuie bien sûr, sur Le capitaine emblématique, Le gardien de la Squaddra, Gianluigi Buffon encore une fois stratosphérique.
Mais qu’en est-il des chances italiennes en finale ? Car même si à mon grand étonnement elle propose du beau jeu et que je les vois poser beaucoup de problèmes à cette équipe espagnole comme pour leur match de poule, je ne les vois pas gagné. La bataille clé du milieu semble presque – déjà – perdue d’avance. Après personne n’est à l’abri d’un fait de jeu et sait on jamais, presque personne ne les voyait sortir la Mannschaft.