Laurent Blanc saura-t-il gérer le PSG ?
Les individualités se multiplient au Paris Saint-Germain et, à l’heure actuelle, une question se pose concernant le club de la capitale. Le PSG arrivera-t-il à gérer ses stars, afin de construire un collectif stable et durable ? Une interrogation, à laquelle seul Laurent Blanc, le coach des parisiens, pourrait répondre. Quoi que, avec un groupe aussi caractériel, nul doute que même celui-ci ne trouve la tâche aisée… Scindons notre théorie en 2 points.
Premièrement, l’aspect sportif. Il est vrai qu’avec des joueurs de ce niveau, obtenir des résultats probants pourrait paraître aisé. Mais prenez garde à l’excès de confiance, car même un club (très!) sain financièrement et qui possède une armada indivuelle telle que le PSG peut se retrouver à la dérive à cause d’une simple (et quelque peu stupide) guerre d’égos. Prenez l’exemple de Zlatan Ibrahimovic, un volcan ambulant. Ce type de joueur ne respecte que les personnes qui impose le respect, quitte à laisser de côté l’aspect émotionnel de ce sport. Le joueur dit même, dans sa biographie, adoré Fabio Capello, tacticien transalpin, pour cette raison. Il dit aussi, admirer la phrase suivante : « Le respect ne se réclame, il s’impose« . Une phrase concluant brillament ce propos. Le problème, c’est que Laurent Blanc n’est pas un Capello, ou encore un Carlo Ancelotti, qui grâce à son expérience d’entraîneur et son caractère d’acier, avait réussi à fédérer ses hommes, jusqu’à la conquête du titre, lors du printemps dernier. Pire, si Blanc n’agit pas selon l’expression suivante : « une main de fer, dans un gant de velours », le groupe pourrait voler en éclats et les envies d’ailleurs d’Ibra, de Thiago Silva, de Blaise Matuidi ou encore de Marco Verratti, dernièrement révélées, pourraient bien se concrétiser.
Le deuxième aspect est économique. La notoriété de Carlo Ancelotti l’avait amené à recevoir un superbe salaire à la tête du PSG. Les dirigeants Qataris, et Nasser El Khelaïfi en premier, pensaient qu’Ancelotti aurait pu rester le maître à bord de l’équipe parisienne, durant des années. Mais, force est de constater que le tacticien italien, aujourd’hui entraîneur du Real Madrid, ne se voyait pas rester autant de saisons, dirigé par le président du PSG, Nasser El Khelaïfi, lui, et ses méthodes contestées et contestables au sein du club Champion de France en titre. Laurent Blanc, n’est pas dans la tête du membre de QSI, qu’un élément de remplaçement destiné à coacher un an en attendant la venue du Messie l’an prochain, Arsène Wenger. Selon les dernières indiscrétions, Wenger serait tenté par le projet du PSG et arriverait dès la fin de son contrat avec Arsenal, en juin 2014.
Il n’est évidemment, pas facile de gérer ces immenses attentes pour un coach comme Blanc, qui même lorsqu’il était à la tête de l’Équipe de France, semblait plus détendu. Même les arrivées de Cavani, Marquinhos et Digne (considérées pourtant comme d’excellentes nouvelles sportivement parlant) ne lui ont pas été d’un grand secours sur ce point. Des résultats extraordinaires sont attendus par le propriétaire du PSG cette année et Blanc a décidé de relever le défi. Un challenge, qui, dans le pire des cas, pourrait ressembler à un cadeau empoissonné… Laurent Blanc résistera-t-il à cette pression montreuse ?
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