EURO : La France vers les quarts
Au terme d’un match où les milieux de terrain se neutralisaient et où les défenses étaient livrées à elles-mêmes tant la balle était difficilement contrôlable, les bleus de Laurent Blanc s’imposent face à l’Ukraine 2-0 au terme d’un match ouvert mais où les français auront donné le tempo. Misant sur la lenteur des Ukrainiens, le sélectionneur Laurent Blanc décida de faire confiance à Menez et Clichy,à tort ou à raison, vous en jugerez, en lieu et place de Malouda et d’Evra.
Une première mi-temps de presque deux heures
Le premier événement à noter n’est pas footballistique pourtant. Après un round d’observation de 5 minutes, le jeu s’arrête. Déjà. Non pas à cause de débordements de supporters, très présents malgré la pluie, mais à cause d’un orage, qui s’est abattu sur la Donbass Arena et qui a obligé l’arbitre à arrêter le match. Repris sur les coups de 19 heures, le match était alors tout autre. Fini le round d’observation, place à un jeu enlevé où les Français tentent de réimprimer leur patte, à l’instar de leur match d’ouverture contre l’Angleterre. Et malgré les quelques étincelles d’un Iarmolenko dans tous les bons coups offensifs Ukrainiens et malgré les erreurs de relance de la défense, les Français se montrent très dangereux et menez rate de nombreuses occasions, dont un face à face avec Piatov à la 28e minute.
Pendant ce temps, l’Ukraine est capable de quelques fulgurances et sans un exceptionnel arrêt de Lloris, Shevchenko aurait rejoint dès la 33e minute Gomez et Dzagoev sur le banc des meilleurs buteurs. Et en parlant d’arrêt exceptionnel, Piatov n’est pas en reste puisqu’il a sauvé l’Ukraine sur une tête de Mexes quelques minutes plus tard. Autre fait marquant, la semelle de Menez juste avant la mi-temps, qui aurait très bien pu lui valoir un carton rouge et pénaliser l’équipe de France si l’arbitre n’avait pas été très clément. Festival d’occasions donc dans cette première mi-temps très ouverte, mais étonnamment pas encore de but. 0-0 à la mi-temps.
Une seconde mi-temps pleine de maîtrise
La deuxième mi-temps part quant à elle sur un rythme élevé, avec des contres qui se succèdent, tout comme les frappes. Et c’est Menez, qui avait eu beaucoup d’occasions ratées à son actif, qui se rachète parfaitement en enchaînant crochet-frappe et ouvre le score pour la France. 1-0 pour la France. Ou plutôt 0-1, n’oublions pas que ces Ukrainiens sont à domicile et elle le prouve en ne lâchant rien, continuant à mettre la pression sur le milieu de terrain français. Mais c’est insuffisant, et sur un bon décrochage de Benzema, Cabaye glisse la balle entre les jambes de Gusiev et crucifie à nouveau le gardien Ukrainien. 0-2 dorénavant. Cabaye, encore lui, profite d’un renvoi de la défense Ukrainienne pour envoyer un missile de l’entrée de la surface qui s’écrase sur le poteau adverse. S’en suit une baisse de régime, la fatigue se faisant sentir et les Ukrainiens ne parvenant pas à être assez dangereux pour espérer renverser la vapeur. Un ultime coup-franc de Nasri que Piatov est allé cherché dans sa lucarne achèvera ce beau match plein de belles promesses pour les bleus.
Match très intéressant des Français, bien en place et inspirés offensivement. A l’organisation du jeu, Cabaye a fait un très gros match, récompensé d’un beau but. Et si Menez a pu autant susciter l’admiration par ses accélérations ou par son but, il a également fait de nombreux mauvais choix et n’a pas fait œuvre d’une motivation égale de celle d’un Ribéry par exemple, s’affirmant de plus en plus dans un rôle de cadre qui lui va comme un gant, tant ses prestations sont de haut vol. A noter également l’excellente prestation de Karim Benzema, toujours pas buteur, mais double-passeur décisif et au service de son équipe. Match de grande classe également. Petit bémol sur la relance défensive française, qui aurait pu coûter beaucoup plus cher au final.
Et vous, pensez-vous que La France est-elle déjà qualifiée pour autant ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l’espace «Réagissez à cette actu»