La France défaite, l’Espagne en fête.
Alors que la France a chuté en amical face au Japon (0-1), l’Espagne a de son côté déroulé face à la Biélorussie (0-4), prenant ainsi un avantage psychologique avant le match de mardi, qui opposera les deux équipes.
Hier soir, toutes les sélections européennes majeures ont gagné. Toutes ? Non ! La France a fait exception, à notre grand désespoir. La défaite contre les Japonais au Stade de France, la première de l’ère Deschamps, a pointé les insuffisances françaises. Pourtant, tout n’est pas à jeter.
Au rang des satisfactions : la performance de Moussa Sissoko, et l’association Koscielny-Sakho. Le Toulousain a fait étalage de sa puissance et de sa détermination, tandis que les deux centraux ont plutôt rassuré, même s’ils se sont fait prendre à revers sur le but (contre-attaque à la 88e).
Au rang des déceptions : une animation offensive sur courant alternatif, et un flagrant manque de précision. En effet, les Français n’ont pas trouvé le chemin des filets malgré 18 tirs (!). Circonstance atténuante, la France est apparue affaiblie hier soir. D’abord à cause des blessures (Diaby, Mavuba, Diarra), ensuite pour préserver certains organismes (Ribéry et Cabaye non-titulaires). On pourrait presque ajouter Benzema à la liste, puisque sorti à la mi-temps, il n’a pas pu pleinement s’exprimer.
De leur côté, les Espagnols ont gagné. Comme d’habitude aurait-on envie de dire. Emmenés par un Pedro flamboyant (triplé à la clé !), ils n’ont fait qu’une bouchée de leur adversaire biélorusse. Même s’ils jugent la France comme une équipe « très dangereuse », nul doute que les Ibères avancent sereins. Pas nous.