Grenier : lionceau devenu grand ?
Alors qu’il a d’ores et déjà disputé plus de matches sous le maillot Lyonnais en 2012-2013 qu’en 2011-2012, Clément Grenier semble apparaître de plus en plus comme un premier choix dans l’esprit de Rémi Garde, et ce malgré la tempête que traverse l’OL.
Devant Gourcuff dans la hiérarchie
Ce n’est un secret pour personne : miné par les blessures, Yoann Gourcuff n’est toujours pas revenu à son niveau d’antan, lorsqu’il avait tout balayé sur son passage avec les Girondins de Bordeaux. Il n’empêche, se situer devant l’international français dans la hiérarchie du milieu lyonnais n’est pas rien. Culotté, doté d’une belle vision du jeu, et associant qualité de passe et de dribble, Grenier a su profiter des absences de son homologue pour s’imposer petit à petit dans le Onze majeur. Au sein d’un effectif fourni au milieu de terrain (Gonalons, Malbranque, Mvuemba, Fofana.. et Gourcuff donc), il apparaît comme le « Monsieur Plus » créatif.
Le fleuron de la relève
Clément Grenier est, avec Alexandre Lacazette, la tête de proue de la formation Lyonnaise. A l’Olympique Lyonnais, les dirigeants n’ont pas d’inquiétude sur l’avenir du club : les joyaux sont légion ! A tel point qu’on aurait presque du mal à tous les citer : Ghezzal, Benzia, Umtiti, Lopes, Martial… En clair, pas de soucis à se faire. Grenier symbolise parfaitement cette volonté de s’inscrire dans la durée du côté de l’OL, en s’appuyant sur un centre de formation productif. Une forme de Masia à la française, pourrait-on presque dire.
Un épisode niçois qui passe mal
C’est là qu’est l’os. Rappelez-vous : été 2012, Lyon prévoit d’échanger Pied et Grenier contre Monzon avec l’OGC Nice. Changement de stratégie lorsque Gourcuff se blesse (encore), et Grenier reste finalement. Grand bien leur en a pris ! Surtout lorsque l’on voit l’échec du cas Monzon, aujourd’hui prêté au Brésil… Mais cet épisode, Clément Grenier ne l’a toujours pas totalement digéré. Il considère encore cette période comme « bouleversante, compliquée à gérer », au point de ne pas exclure un départ en fin de saison : « Si un jour je dois partir, car c’est le moment, je le ferai. ». Si la volonté actuelle est de le conserver, le manque de confiance de l’été passé pourrait être un effet boomerang dévastateur. Mais nous n’en sommes pas de là.
Alors Grenier, élément incontournable ? Chaque nouvelle titularisation sera sans nul doute un signe fort.