La France ? Même pas peur
Soulagés sont les Français. Mais les Ukrainiens, eux, le sont-ils? Le tirage de ces barrages en vue de la Coupe du Monde 2014 aurait assurément pu leur être plus favorable. Pourtant, pas d’alarmisme.
« On va bien préparer ce match, étudier les forces et les faiblesses de notre adversaire » a immédiatement déclaré le sélectionneur des Jaunes et Bleus, Mikhail Fomenko. La France était, de l’avis des observateurs locaux, sans nul doute le pire adversaire. Pas de chance. Mais les Ukrainiens se veulent résolument positifs: « En sport, celui qui a peur perd. Donc, cela ne vaut pas la peine d’avoir peur » ajoutait Fomenko. Son arrière droit, Artem Fedetskiy, estime quant à lui que cette double-confrontation équivaut à une « finale », dans laquelle ils ont « une chance de passer ».
Comme un clin d’œil, le milieu de terrain Grec Katsouranis s’est déclaré satisfait d’avoir évité la France, « que personne ne voulait ». Tout le monde n’aura pas eu cette chance.