FIFA – Mondial : Qatar, Russie… le côté obscur
À l’approche de la route qui nous mène vers la Coupe du Monde au Brésil, le ciel n’est pas aussi bleu qu’il y paraît. On pourrait même parler de sale temps pour l’instance mondiale du ballon rond. En ligne de mire, l’attribution de la Coupe du Monde 2022 est une nouvelle fois entachée d’un scandale de corruption.
Ce week-end, le Sunday Times a lâché un pavé dans la mare. En effet, le journal anglais a publié de nouveaux documents, mettant à mal l’intégrité d’un bon nombre de personnes influentes. Des mouvements d’argent ont été repérés dès l’attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Très vite, les regards se sont tournés vers le très controversé Mohammed Bin Hammam, l’ancien vice-président de la FIFA, banni à vie de la fédération internationale de football pour des « violations répétées du code de l’éthique et conflits d’intérêts ». Le journal anglais aurait découvert la caisse noire qu’il utilisait pour corrompre et ainsi obtenir les faveurs d’une victoire de la candidature qatari. En effet, il effectuait la plupart des paiements grâce aux comptes de sa propre société KEMCO. À partir de là, la source ayant été trouvée, nul doute que par ricochets, d’autres personnes et non des moindres ne vont pas tarder à se retrouver mêlées à cette affaire sordide qui n’en est qu’à ses débuts. D’autant plus que de très nombreuses preuves n’ont pas encore été dévoilées à ce jour. On souhaite garder le meilleur pour la fin ? En tout cas pour l’instant, les documents montrent, de manière évidente, que Mohammed Bin Hamman travaillait en étroite collaboration avec la candidature Qatari ainsi que le comité d’organisation.
Pour l’heure, les soupçons touchent notre cher Michel Platini national et les médias étrangers se gargarisent déjà en notifiant bien au passage, que la France est le premier pays européen concerné par cette affaire. Aujourd’hui, beaucoup s’accordent à dire que l’histoire ne fait que commencer. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, une enquête a été dépêchée pour déterminer si la Russie pays hôte du Mondial 2018 n’a rien à se reprocher. Selon France Tv Info, Michael Garcia, celui que l’on surnomme le « Monsieur propre » de la FIFA va plonger les mains dans le cambouis et tenter d’éclaircir les zones d’ombre qui planent sur certaines incohérences notamment autour de la victoire russe sur l’attribution du Mondial 2018. Certains parlent de trafic d’influence et de pots-de-vin… d’autres évoquent un hacking sur des ordinateurs de la candidature anglaise. « Nous ferons preuve de la plus grande transparence dans cette affaire et nous n’avons rien à cacher…! » dit-on côté russe. Vraiment ?