Europa League : Séville s’envole, Naples cale
Après s’être régalé avec la Champions League, c’est la Ligue Europa qui reprenait ses droits ce soir. Le duel entre le FC Séville et la Fiorentina était prometteur, alors que la qualification tendait les bras au Napoli qui recevait le petit de la compétition. Mais tout ne s’est pas tout à fait déroulé comme prévu.
Séville en route pour la finale
2006, 2007, 2014, autant de Ligue Europa remportées par les Andalous. Et à en croire leur prestation de ce soir, ils ne veulent pas en rester là. En recevant la Fiorentina à Sanchez-Pizjuan, le FC Séville avait la ferme intention de briller dans une compétition qui leur sourie depuis quelques années.
Pourtant mieux abordée par la Viola qui se procure la première occasion par Mario Gomez à la 5e, la rencontre va tourner à l’avantage des Espagnols quand Vidal ouvre le score (17e). Manquant le coche sur un but tout fait (19e), la Fio va buter sur Rico tout au long de la première période.
Haussant le rythme en début de seconde période, les locaux vont doubler leur avantage, toujours par Vidal (52e). Un joueur décidément en forme puisqu’il offre le dernier but du match à Gameiro tout juste entré en jeu (76e). 3-0 score final.
La belle persévérance des andalous en attaque s’est avérée payante. Techniquement au-dessus, les joueurs d’Emery se sont reposés sur un très bon Vidal pour donner une leçon à la Fiorentina. En empochant une large victoire, Séville met un pied et demi en finale.
Le FC Séville est en route pour défendre son titre
Naples se fait surprendre à San Paolo
Dans l’autre demie-finale, Naples affrontait l’équipe surprise de la compétition, le Dnipro Dnipropetrovsk. Pas franchement offensifs, les ukrainiens se contentaient de faire le dos rond face à une formation napolitaine qui ne parviendra pas à apporter le danger qu’une seule fois sur une frappe lointaine d’Insigne (9e).
Revenus avec de meilleures intentions après la pause, les Napolitains ont fait plier le gardien du Dnipro sur corner par Lopez (50e). Après l’ouverture du score, les Partenopei vont longtemps buter sur Denis Boyko. Avant que le stade ne se glace puisque les Ukrainiens vont convertir une de leurs rares occasions par Seleznyov, tout juste entré (80e). Un but non-valable soit dit en passant. 1-1 score final.
Passés d’une victoire difficile à un nul très frustrant, les hommes de Rafael Benitez se sont rendus la tâche très compliquée. Véritable attaque-défense, l’équipe ukrainienne se résumant en grande partie à un mur auquel s’ajoute un gardien en forme met en échec le favori. Le match retour sera très compliqué pour les Italiens qui restent favoris pour probablement rejoindre Séville en finale.
Higuain n’aura pas réussi à faire plier le gardien ukrainien
