Et si… Laurent Blanc était déjà menacé ?
Une crise, dans un grand club, s’amorce souvent après deux ou trois journées sans résultats. Attention, par « sans résultats », comprenons bien « sans les résultats attendus ». Et au PSG, rien d’autre que la victoire n’est envisageable. Alors, après une 1ère journée décevante, posons-nous cette question, certes extrême : Laurent Blanc déjà sur la sellette, plausible ou non ?
Plausible car…
… à peine désigné, déjà condamné. On l’a dit et répété, à Paris, Laurent Blanc n’était qu’un second choix. Voire un troisième. Voire un quatrième. Nasser Al-Khelaifi avait successivement tenté d’attirer Mourinho, Wenger ou encore Benitez. L’ « excuse » de la french-touch ne fait pas illusion : la situation ne s’est pas goupillée comme le désiraient les dirigeants parisiens, un contexte qui met Blanc sur une structure bancale. Il sait que chaque erreur comptera double. Le match nul (1-1) face à Montpellier est pardonnable, mais fait office d’avertissement.
… il a un contrat léger comme l’air. Ou obscur. Car au jour d’aujourd’hui les conditions de l’accord qui lie Blanc avec le PSG n’ont pas été officiellement dévoilées. Seules quelques fuites ont laissé entendre le principe d’un contrat d’un an renouvelable. Comme une volonté de tout faux-pas de la part d’un entraîneur plus étiqueté « beau jeu » qu’« efficacité », et qui reste sur des départs teintés d’échec, avec Bordeaux comme avec les Bleus. Comme signe de confiance, on fait mieux.
Improbable car…
… il a un projet établi. Le « Président » l’a fait savoir, pour lui, «Paris a le potentiel pour remporter la Ligue des Champions », et il compte bien l’y mener. Blanc refuse de se projeter à court terme dans l’univers qatari. S’il est venu, c’est pour développer un jeu, poser son empreinte, se projeter vers l’avenir. Quel intérêt alors à le débarquer pour avoir démarré le championnat quelque peu « lentement » ?
… le haut-niveau, ça le connaît. On a tendance à l’oublier, mais Laurent Blanc possède un CV garni. Meilleur entraîneur Français en 2008/2009, triple vainqueur du Trophée des Champions, Champion avec les Bordelais… en ajoutant à ça l’expérience internationale acquise avec les Bleus. De quoi faire face à toutes sortes d’événements. « La vie d’un coach, c’est d’être sous pression. Si tu ne peux pas supporter la pression, il ne faut pas faire ce métier ». Ça a le mérite d’être clair.
Et vous, pensez-vous que Laurent Blanc soit déjà sous la menace ? Ou est-il réellement parti pour un projet sur le long terme ? Vous pouvez donner votre avis en commentant ci-dessous.