Et Moyes succéda à Fergie…

Le doute était mince, la surprise infime. Manchester United a officialisé aujourd’hui l’arrivée de David Moyes au poste d’entraîneur, en lieu et place de Sir Alex Ferguson. Un Ecossais pour un Ecossais, deux maîtres de la Premier League… reste que la tâche s’annonce ardue. Que dis-je, titanesque.

Le candidat idéal

Le communiqué officiel d’Everton en début d’après-midi nous avait plus que mis sur la piste : « Everton confirme que David Moyes quittera le club à la fin de la saison. Il a rencontré le Président Bill Kenwright(…), et lui a confirmé son désir de rejoindre Manchester United ». Vœu exaucé ! L’homme de 50 ans a paraphé un bail de 6 ans, un contrat long terme qui prouve toute la confiance que la direction mancunienne place en lui. Et pour cause : Moyes a été recommandé par Sir Alex en personne. Un soutien de poids pour ce qui apparaissait comme le candidat idéal, entre bourreau de travail et expert du football anglais.

« Un manager exceptionnel »

Les hommages n’ont pas tardé du côté d’Everton. « Le Président, au nom du club, tient à faire part de ses remerciements à David pour sa contribution massive au sein d’Everton depuis son arrivée en Mars 2002. Il a été un manager exceptionnel. » En dirigeant pas moins de 500 matches sur le banc des Toffees, avec à la clé 4 campagnes européennes, Moyes a fait du deuxième club de Liverpool un membre quasi-permanent du Top 8, tout en devant faire avec des moyens financiers pour le moins limités. Un travail de longue haleine qui est le reflet de son véritable attachement à un club qui « restera dans mon cœur pour le reste de ma vie » confiait-il.

Le challenge de sa vie

Il n’y a là point d’exagération. En signant à Manchester, David Moyes va devoir faire avec le lourd poids de la succession de la légende qu’est Ferguson, et avec une obligation de résultats de tous les instants. Arriver dans un club tout juste titré champion n’est pas une mince affaire. Passer après l’entraîneur britannique le plus titré de tous les temps, encore moins. Nul doute qu’il devra mettre à profit tout son expérience pour offrir aux Diables Rouges un avenir radieux, en particulier sur la scène européenne. Après le Fergie Time, le Moyes Time ?

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