Home Coupe du Monde 2014 Belgique – Russie : Les Diables ont mis le temps !

La Belgique devient le 6ème pays qualifié pour les 8èmes de finales du Mondial brésilien, en battant la Russie (1-0) grâce à un but de Divock Origi en fin de match. La Russie, en revanche, devra cravacher pour obtenir sa qualification.

Pour cette quatrième confrontation entre les deux pays (la deuxième en Coupe du Monde), Marc Wilmots a décidé de modifier son 11 de départ. L’ancien bordelais a fait confiance à Fellaini et Mertens, en lieu et place de Dembelé et de Chadli. Akinfeev, côté russe, garde les cages, en dépît de son enveloppé-jeté face à la Corée, Zhirkov file sur le banc tandis que Kannunikov et Kozlov sont alignés d’entrée.

Une première mi-temps sans buts, puisque les deux équipes se quittent sur un 0-0. Ce sont les belges qui entament la rencontre de manière offensive, privant les russes du ballon. Mais ce sont les hommes de Capello qui obtiennent la première occasion de la partie, sur cette frappe de Fayzulin, repoussée par Thibaut Courtois (12e). Mertens , très en forme en 1ère mi-temps et le principal danger des Diables Rouges, répond à l’offensive russe, sur une frappe qui effleure le poteau d’Akinfeev (18e), puis sur une autre, cette fois-ci trop enlevée, qui n’inquiète pas le portier du CSKA Moscou (20e). Le joueur du Napoli se distinguera également par un « centre-frappe » repoussé, non sans mal, par Akinfeev (35e). Mais ce sont les russes qui obtiendront les meilleures occasions, tout d’abord cette frappe lointaine du pensionnaire du Rubin Kazan Kannuninov, repoussée par Courtois, mis à contribution pour la deuxième fois durant cette rencontre (30e), et enfin cette volée de Fayzulin, le meilleur joueur russe de cette première période, qui s’envole dans les travées du Maracana. Les russes auraient même pu obtenir un pénalty (25e), sur une faute d’Alderweid dans la surface de réparation, l’arbitre allemand M.Brych ne verra pas les choses de la même manière que les hommes de Capello. C’est Kokorin, l’attaquant du Dynamo Moscou qui obtiendra la meilleure occasion, et ce, juste avant la mi-temps. Sevré de ballon durant toute la rencontre, et bien tenu en laisse par le duo Kompany-Van Buyten, il parvient à s’échapper du marquage mais, seul devant le but, il décroise trop sa tête qui passe à côté de la cage belge (45e).

kom

Le début de deuxième mi-temps est encore à l’avantage des russes, mais ces derniers pêchent cruellement dans la finition, en témoigne une frappe bizarroïde de Glushakov (53ème) qui s’envole au dessus du but de Courtois. Le jeu est pataud, les belges se contentent d’envoyer de longs ballons à destination de ses attaquants, les russes sont imprécis, à tel point que le match en devient ennuyant. Kokorin essaye de réveiller le stade en s’essayant à la retournée acrobatique (59e). Le geste est là, mais juste le geste. Les russes obtiennent encore deux occasions sur coup de pieds arrêtés : tête de Shatov sur un corner de Kombarov (70e), et tête d’Ignashevich sur un coup franc indirect (73 e), qui ne donneront rien. La frappe de l’entrant Eschenko (80e), non plus. Les belges, sentant le money-time s’approche, se réveillent à un quart d’heure de la fin, Mirallas trouve le poteau sur un coup-franc à ras de sol (83e), et Hazard transparent, claque une belle roulette mais voit sa frappe contrée par la défense russe (86e). Le duel gagne (enfin !) en intensité. Les russes finiront par payer de leur imprécision puisque Origi ouvre le score peu avant la fin du temps reglementaire sur un but d’école, centre en retrait d’Hazard puis frappe de l’attaquant lillois qui crucifie Akinfeev (1-0 87e). Mirallas aurait même pu doubler la mise, mais il s’en est fallu l’intervention d’Akinfeev (90e).

Les belges, qui ont fait du money-time leur cheval de combat se qualifie pour les 8èmes de finales. Paradoxalement, c’est lors de la sortie de leur meilleur joueur (Mertens) que les joueurs de Marc Wilmots se sont réveillés. En revanche, les russes, avec seulement 1 point, devront à tout prix battre l’Algérie, pour espérer suivre le même chemin que son bourreau du jour.