Argentine – Primera Division : Racing Club, l’après-titre

Depuis 2001, le Racing attendait un titre. Les coéquipiers de Milito ont mis fin à la disette en décembre dernier. Depuis, comment avance l’équipe que l’on surnomme « l’Academia » ?

14 Décembre 2014, la folie du Cilindro

Nous sommes le 14 décembre 2014. Le Racing Club d’Avellaneda, qui se livre un duel à distance pour le titre de champion avec River Plate, reçoit Godoy Cruz dans son Cilindro, en ébullition. À la 50ème minute, sur un centre de Gaston Diaz, Ricardo Centurion place une tête imparable qui offre le titre au Racing Club, et la folie s’empare de tout un stade, qui chante, danse et hurle à la gloire des siens.

Une campagne de recrutement rondement menée

Sur le départ depuis quelques temps, Ricardo Centurion a posé ses valises au Brésil, du côté de São Paulo, pour 5 millions de dollars. Grâce à ce départ et à celui de Gabriel Hauche pour Tijuana (1,2 M$), l’Academia a pu s’offrir un recrutement de jeunes joueurs tels que Oscar Romero, Santiago Naguel, Carlos Nuñez (22 ans) et Brian Fernandez (20 ans). Enfin, le recrutement de Washington Camacho a pour but de stabiliser le milieu du Racing et faciliter la liaison entre Videla, l’unique milieu défensif, et les attaquants.

Des débuts délicats en championnat

Très attendus, les débuts du Racing ont été ratés. Lors de son premier match, Milito et les siens se sont inclinés à domicile sur une erreur de son gardien, devant l’actuel leader du championnat, Rosario Central. Puis, ils n’ont pas réussi à trouver l’ouverture contre la faible équipe d’Olimpo. De plus, la star du club, Milito s’est blessé.

La Copa Libertadores en guise de refuge

Mais la donne est différente en coupe. Tombé, pour son retour après 12 ans d’absence dans la compétition, dans un groupe à sa portée avec la présence de Guarani (Paraguay), Sporting Cristal (Pérou) et le Deportivo Tachira (Venezuela), le Racing a bien débuté. Tout d’abord, ils ont étrillé les Venezueliens chez eux, 5-0 avec un triplé de Gustavo Bou, avant d’en passer quatre à Guarani. Mais ils ont fini par s’incliner (2-1) à domicile contre le Sporting Cristal. Un accroc sans importance, car dès le match retour au Pérou, le Racing a remis les pendules à l’heure en s’imposant 2-0 avec une réalisation de Diego Milito. En étant quasiment qualifié pour le prochain tour, le contrat est rempli, et de fort belle manière.

Du mieux en championnat

En championnat, le Racing se reprend et enchaîne les bons résultats avec une victoire sur Temperley (2-1) un match nul sur le terrain de l’Atletico Rafaela (1-1) puis une éclatante victoire (4-1) sur Colon. Malgré le nul concédé dans les dernières minutes contre Defensa y Justicia lors de l’ultime journée, l’Academia va bien mieux.

Un jeu très offensif

Aligné dans un 4-4-2 classique, le Racing est une équipe portée sur l’attaque, le seul Videla étant aligné à la récupération. Cela s’apparente plus à un 4-1-2-1-2 avec Camacho en meneur de jeu, Cerro et Camacho sur les cotés pour alimenter Nuñez et Gustavo Bou en attaque, ou la star Diego Milito. Diego Cocca, l’entraîneur, opère souvent des changements de joueurs avant ou après les matchs de Copa Libertadores, afin de toujours disposer d’une certaine fraîcheur physique et de permettre aux attaquants, qui exercent un pressing constant, de souffler.

Proche des leaders

Avec 9 points, le Racing Club est dixième de Primera Division, à 7 points du leader Rosario Central, à 6 points du second San Lorenzo et à 5 points de la troisième place, détenue par Boca Juniors. Avec encore 24 journées à jouer et une qualification quasiment en poche, le Racing est dans ses objectifs. Et le retour définitif de Milito devrait encore plus aider les bleus et blancs à tutoyer les sommets.