Arbitrage : Une nouvelle règle plus fair-play ?
Alors que les supporteurs sifflent, les joueurs s’énervent et les entraîneurs critiquent, la faute au bon moment est tout de même employée, au point de voir la multiplication de joueurs et d’équipes qualifiés de « casseurs ». Une nouvelle règle pourrait changer cela.
Certes le carton rouge existe pour les gestes dangereux, comme un moyen de retenir les joueurs de les faire, mais cela est loin de suffire à instaurer un véritable fair-play sur les terrains. Déjà parce que bien souvent la durée de la suspension est trop éloignée de la durée de la blessure du joueur qui subit le tacle, mais surtout parce qu’il n’empêche pas de nombreux coups d’être donnés « stratégiquement ». Et c’est surtout contre cette 2e catégorie qu’une nouvelle règle pourrait être mise en place.
En effet, par l’initiative notamment de P. L. Collina, les moments frustrants où un joueur se fait soigner après un coup, pendant que le fautif est sur le terrain, sont bientôt finis. La règle instaurait que tant que le joueurs subissant une douleur n’est pas de retour sur le terrain, celui qui aurait effectué la faute n’aurait pas le droit de jouer. Non seulement cela permet de régler un problème intrinsèque au système présent, mais aussi on peut espérer que les joueurs mettent moins de coups puisque cela pourrait les obligés à quitter la pelouse momentanément. Ainsi peut-être il y aura moins de blessure et des matchs plus fluides, sans compter la frustration en moins de se prendre un but à 10 contre 11. Le seul risque serait la simulation de douleur (déjà présente pour gagner du temps) afin de mettre un joueur adverse sur le côté avec nous. Cependant on peut espérer que ce vice n’arrivera pas jusqu’aux terrains.
Voilà une initiative de l’arbitrage qui est la bienvenue et lui permettra de remonter dans l’estime de supporteurs parfois excédés par les erreurs (humaines certes) et injustices. Mais surtout par les équipes qui en profitent. Il serait aussi en discussion, et intéressant, de voir dans le même esprit l’instauration d’une suspension toujours équivalente au nombres de matchs manqués par un joueur que l’on blesse. Celle-ci est un peu plus compliqué puisque le temps de récupération varie de joueurs en joueurs.
