Arbitrage : le grand débat.
L’arbitrage… un éternel débat sans cesse relancé. La dernière polémique en date ? Le match de Mark Clattenburg et de ses assistants, lors du choc Chelsea-Man Utd (Cf. article dédié), durant lequel ils ont multiplié les erreurs. Alors, quelle est la solution miracle ? Nous avons passé en revue les possibilités.
L’arbitrage à 5, concluant ?
Certes, 5 paires d’yeux valent mieux que 3 (sans oublier le quatrième arbitre !). Etendu à la Ligue des Champions en plus de la Ligue Europa, il s’agit là du fer de lance de Michel Platini, farouchement opposé à la vidéo. Il n’empêche, le résultat est encore loin d’être parfait : l’erreur est humaine, et se rapprocher de l’action ne résout pas tout. Des décisions importantes ont été prises grâce aux « arbitres de surface » : on pense par exemple à l’exclusion de John Terry pour un coup de genou en douce sur Alexis Sanchez, en demi-finale de la Ligue des Champions. Seulement voilà, ce ne qu’un parmi tant d’autres. L’arbitrage à 5 a donc vocation, à notre avis, à être complété. Mais par quoi ?
Un grand pas en avant.
Nul doute qu’en autorisant l’ « arbitrage technologique », Sepp Blatter a fait un pas de plus vers l’arbitrage assisté. Par le terme un peu barbare qu’est « technologique », il faut comprendre la technologie sur la ligne de but. Elle sera non seulement présente à la Coupe des Confédérations 2013 mais aussi au Mondial 2014, ce qui devrait éviter nombre d’injustices (rappelons-nous le match Allemagne-Angleterre au Mondial 2010), il faut le souligner. Pour autant, pourquoi ne pas envisager un changement plus radical ?
L’exemple « Hawk Eye ».
Un « Hawk Eye », trois recours par équipe, et plus de protestations. Ambitieux, peut-être. Mais ce système a largement fait ses preuves sur les courts de tennis, et sa transposition au football a déjà été envisagée. L’entraîneur pourrait décider, si une action lui parait litigieuse, de faire appel à cette aide. Le point faible serait sans aucun doute le coût d’installation du système, pas à la portée des plus petits clubs. Mais l’idée mérite d’être creusée.
Reste que, pour le moment, et sans doute pour quelques années encore, l’arbitrage amènera son lot de contestations. Mais n’est-ce pas là que réside une part de la magie du football ?