Anelka, une fin de carrière qui gâche tout
Alors qu’il réalisait une carrière digne des plus grands, Nicolas Anelka est certainement en train de faire oublier son niveau, et son attitude risque de rester plus dans les mémoires.
Nicolas Anelka, avec un doublé championnat coupe d’Angleterre en 1998 avec Arsenal, le titre en 2010 (Chelsea), une Ligue des Champions en 2000 (Real Madrid), la Coupe d’Europe avec la France la même année et le titre de meilleur joueur d’Angleterre en 1999, il était sûr que l’on se souviendrait de ce buteur. Et ce sera le cas, mais pas forcément pour ses titres. Le risque étant que ses frasques finissent par effacer la carrière impressionante du joueur. Déjà en 2010, il provoque la stupeur en France en ayant vraisemblablement insulté son sélectionneur. La zizanie est semée, le groupe et le Coupe du Monde perdue. Ensuite il finit difficilement à Chelsea avant d’aller en Chine, une décision pas très bien comprise.
Il revient en Europe à la Juventus où il ne dispute que 3 matchs pour aucun but. Il décide de se relancer à West Bromwhich Albion. Peut-être son dernier club. Si son bilan sportif n’est pas désastreux, 3 buts en 12 matchs, c’est l’image du joueur qui est maintenant très ternie. Après avoir célébré un but avec une trop fameuse “quenelle”, le N.Anelka est suspendu. Hier, il annonce se voir imposer des conditions inacceptables pour revenir et résilie son contrat, par twitter. Une erreur sans doute. Déjà, Pierre Ménes, habitué des mots forts, ne se gêne pas en le disant “mort depuis l’Afrique du Sud”, et bien sûr “irrespectueux”. Son club a dévoilé la condition principale : des excuses. Qu’il puisse être d’accord ou pas, cela dépend des points de vue. Mais le club continue en affirmant qu’ “Anelka n’a pas résilié dans les conditions juridiques requises, c’est une faute grave”. Alors que Anelka reste un bon buteur, il est maintenant âgé de 35 ans, et il n’est pas sûr que sa tendance à créer des problèmes attire de nombreux clubs. Dur fin de carrière pour l’ancienne idole de la France.