Allemagne : stop ou encore ?
La Mannschaft est revenue de nulle part pour égaliser à 2-2 contre une vaillante équipe d’Australie décomplexée. Avec moins de maladresse, celle-ci aurait pu agraver le score tant la défense allemande était apathique. Alors qu’arrive-t-il aux champions du monde, qui n’ont gagné que 3 des 7 matches disputés depuis leur sacre (2 nuls, 2 défaites) ? D’autant plus quand les équipes affrontées sont supposées largement à la portée des Allemands…
La gueule de bois
On dénote ces dernières années, un sorte de « syndrome post-mondial » touchant les équipes sacrées championnes du monde. Les exemples ne manquent pas : Le Brésil, vainqueur en 2002 et battu en quarts de finale (contre la France) en 2006, l’Italie vainqueur en 2006 et éliminée piteusement au premier tour en 2010, et enfin l’Espagne. La Roja a tout de même remporter l’Euro 2012 mais a sombré corps et âme 2 ans plus tard au mondial Brésilien.
Les raisons de cette débâcle ?
Est-ce le fait qu’une génération de joueurs a pris sa retraite internationale (Miroslav Klose, Philipp Lahm) ? Certainement. Mais le réservoir de jeunes talents (Reus, Götze, Gündogan, etc.) de l’effectif allemand devrait rapidement compenser ces manques. Ou bien, est-ce peut être le manque de motivation et le relâchement « naturel » engendrés par une telle consécration ?
Quoi qu’il en soit, la Mannschaft et son sélectionneur Joachim Low devront rapidement retrouver le chemin du succès pour, d’une part, se qualifier pour l’Euro 2016 (l’Allemagne est actuellement troisième du groupeD), et d’autre part pour briser cette « malédiction » post-mondial. Pour repartir à l’assaut d’un cinquième sacre mondial en 2018 (Russie) ? La Mannschaft est l’une des équipes, au même titre que l’Italie et le Brésil, toujours présentes lors des phases finales des grandes compétitions.
